Les fondatrices
Elles sont deux journalistes, Béatrice Jullion et Corine Tonarelli, deux caractères bien différents mais complémentaires. Chacune avec son regard, ses passions, ses convictions.
BÉATRICE JULLION
Journaliste pendant plus de 20 ans dans la presse régionale, cette Marseillaise de toujours s’intéresse à tout : art de vivre, patrimoine, économie, société…
Persuadée que la vie est trop courte pour exercer un seul métier, elle se reconvertit il y a trois ans comme sophrologue et professeure de yoga pour enfants. Aujourd’hui, en mode bénévole, Béatrice rejoint, avec Maât, le monde des « grands ». Parce que le goût de l’écriture ne l’a jamais lâchée, parce que le journalisme est son ADN !
CORINE TONARELLI
Déjà 30 ans que cet électron libre joue de la plume. Journaliste en presse écrite économique, elle s’est faite satellite pour de nombreuses références nationales dans les secteurs du tourisme, de l’hostellerie, du textile, de la cosmétique et de la coiffure.
Également professeure en écoles de mode, elle s’est attachée à ouvrir les vannes en créant HandiFashion, le défilé qui revendique la mode pour tous. Aujourd’hui, son idée fixe : (re)plonger dans un journalisme « lent », vrai et libre.
SERGE SCOTTO, dans le rôle du parrain
Maât présente son parrain Serge Scotto, journaliste, écrivain et romancier du Sud, haut en couleur. A ce touche-à-tout pétillant, on doit une dizaine de romans policiers, quelques recueils de chroniques sous la plume de son chien Saucisse, diverses paroles de chansons (dont un générique de film, avec Manu Katché à la compo). Et pas mal de bandes dessinées, au scénario comme au dessin, notamment la collection Marcel Pagnol en BD.
En tant que journaliste, il a, de façon plus impliquée, contribué depuis les années 80 à la plupart des titres de presse indépendants nés à Marseille (666 Magasine, Taktik, Le Ravi, Marseille La Cité) et longtemps chroniqué sur Radio Grenouille. Avec le dessinateur satirique algérien et réfugié politique Fathy Bourayou, il est également le cofondateur du Festival international de la caricature et du dessin de presse (FIDEP).
C’est donc tout naturellement, que cet artiste polymorphe qui n’a pas froid aux yeux a dit Oui à Maât ! « C’est un prolongement heureux de mon parcours journalistique, voué en grande partie à la presse alternative, insiste Serge. Il est important, à l’âge d’envoyer tous les deux ans son caca par la Poste pour le dépistage du cancer colorectal, de ne pas se sentir vieux par ailleurs et de rester sur le pont : je suis toujours partant pour de nouvelles aventures, pourvu qu’elle me paraissent aller dans le sens que j’affectionne ! »
FLORENT BERNARD, dit « Gatsby »
Infographiste et directeur artistique
(Très) curieux et (très) gourmand, ce diplômé en communication visuelle, qui a démarré sa longue carrière au sein du (très) renommé collectif de graphistes marseillais Tous des K, est le graphiste de Maât. Débauché pour ouvrir une section communication visuelle-plurimédia en lycée professionnel, il a gardé sa casquette de créateur d’image (motion design, réalité augmentée, modélisation 3D), toujours attaché au travail d’édition.
« L’édition reste une passion pour moi, c’est le domaine par lequel j’ai commencé ma carrière et que je n’ai pas fini d’explorer d’un point de vue technique et graphique. » Maât le confirme, il n’a pas fini !
PATRICK GHERDOUSSI, dit « notre photographe »
Photographe et vidéaste
Ce photographe de presse, qui a collaboré pendant 10 ans à La Provence et à Marseille L’Hebdo, est aussi devenu les yeux (reportages et portraits) de grands titres de la presse française : Libération, L’Humanité, Le Monde, Les Echos week-end, L’Equipe Mag. Et diffuse ses images via la plateforme Divergence-images. Désormais, Patrick est aussi les yeux de Maât. Derrière la caméra, il a également travaillé à diverses œuvres multimédias et de nombreux films documentaires dont « Du Soleil sur ma Peau » sur l’histoire du Levant. Comme par hasard…
« Avec Maât, je continue à raconter l’histoire d’une île que j’avais filmée voici 5 ans avec ma compagne pour un documentaire de 52’, diffusé sur France 3… cette fois-ci sous une forme photographique. Mais si j’ai dit oui au projet, c’est surtout pour l’idée de participer à l’élaboration d’une belle publication, genre de livre qu’on aime refermer pour mieux le rouvrir. »
CHLOE RAVELEAU, dite « notre bonne fée »
Social Média
Après une licence de science politique à l’université de Lille et des voyages en Finlande et au Royaume-Uni, cette agréable et brillante étudiante en communication à l’EJCAM (Ecole de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille) devient la Social Média de Maât. Et plus encore : com, conseil au crowdfunding, assistante photo et vidéo…
« Maât est un nouveau format pour cette belle région sur laquelle il y a tellement de choses à dire. Les filles m’ont présenté le projet avec cette volonté de se lancer à une période délicate, malgré tous les obstacles qui existent et qui n’ont jamais freiné leur énergie. Impossible de ne pas relever le défi avec elles ! » Ça tombe bien, il y en aura plein d’autres !